Les entreprises de demain « La croissance », « le profit », « les résultats », « les objectifs », « les actionnaires » autant...
EN LIRE +« La croissance », « le profit », « les résultats », « les objectifs », « les actionnaires » autant de mots qui font référence à un système qui s’essouffle. Le capitalisme depuis la révolution industrielle anglaise du XVIIIème siècle a le vent en poupe.
Mais la réalité actuelle doit nous amener à repenser ce modèle.
D’un point de vue environnemental, voici les conséquences :
Pas besoin d’en dire plus…
D’un point de vue humain :
Source : France TV Info
Ce n’est pas nouveau, nous sommes bel et bien dans une situation de crise climatique.
Mais quel rôle avons-nous à jouer en tant qu’entrepreneur dans tout cela ? C’est une question que je me suis posée pendant 8 mois. J’ai arrêté mon activité et je suis allé à la rencontre de projets, personnalités et initiatives inspirantes.
De tous ces échanges est né la communauté Wyneo, une nouvelle manière d’entreprendre. Wyneo réunit des experts Linkedin indépendant au sein d’une communauté. Chaque entreprise de la communauté à vocation à devenir une entreprise humaniste.
En ce sens, Wyneo s’articule autour de 3 principes :
Nos esprits sont conditionnés par l’impératif de rentabilité immédiate et j’aimerais vous montrer à travers cet article comment j’ai cassé ce conditionnement pour atteindre une richesse qui n’a pas de prix.
Je souhaite ici montrer que l’on peut créer des organisations qui créent de la valeur sociale et qui, par là même, prospèrent économiquement.
Vous n’avez pas le temps de lire le roman ci-dessous ? Je vous mâche le travail, si vous n’aviez que 4 enseignements à retenir de cet article les voici :
Transformer ces enseignements en engagements concrets dans votre activité est le meilleur moyen de redéfinir l’essence même de l’entreprise capitaliste.
Et je vous garantis qu’en plus d’être une véritable force de progrès social, vous allez formidablement réussir.
Si vous êtes encore là, c’est que vous souhaitez lire la version longue : c’est parti !
Une entreprise altruiste, une entreprise humaniste ou encore une entreprise à impacts positifs : c’est quoi ?
« Quel pourrait être le titre d’un ouvrage définitif sur l’entreprise ». Voici la question qu’un journaliste anglais a posée à Peter Drucker (le gourou du management au XXe siècle) lors d’une interview, dans les années 1990. Voici sa réponse : « Comment devenir millionnaire et aller tout de même au paradis ?».
Bien que Drucker soit avant-gardiste dans ce propos, il convient de le reformuler avec nos enjeux actuels :
« Comment gagner décemment sa vie, grâce à des actions qui mènent à un monde meilleur ?».
La réponse à cette question est centrale dans les principaux enjeux écologiques et sociaux auxquels notre monde moderne fait face. Mais je vous vois venir… est-ce vraiment possible qu’une entreprise se mette au service d’un monde meilleur, quand bien même elle serait juridiquement au service de son propre intérêt économique ?
Et qu’en est-il des clients, fournisseurs, partenaires et/ou communautés avec lesquels l’entreprise opère ?
La réponse à ces deux questions réside dans notre définition de ce qu’est une entreprise humaniste, que nous appelons également une entreprise à impacts positifs :
« C’est une structure juridique qui ne travaille pas directement avec les entreprises qui détruisent la planète et le vivant. L’entreprise humaniste n’a pas pour objectif premier la croissance économique à tout « prix ». En ce sens, ces actionnaires et salariés peuvent percevoir une rémunération avec un seuil à ne pas dépasser. Une fois ce maximum atteint, les bénéfices restants sont soit réinvestis dans le développement de l’entreprise soit donnés à des associations à caractères social et environnemental et/ou réinvestis dans des projets à impacts positifs. Ces dispositions sont inscrites dans les statuts de l’entreprise qui les met à disposition ainsi que ses comptes bancaires à qui le veut ».
En d’autres termes, une entreprise humaniste est une entreprise dont la finalité première consiste à promouvoir la santé et le bien-être de la planète et de toutes les formes de vie qui y séjournent, dans un souci permanent de transparence, de partage de valeurs communes et de distribution équitable du pouvoir et des richesses. Le tout, en prospérant économiquement.
Sur le papier c’est beau ! Mais existe-t-il des entreprises altruistes in real life ?
Tout d’abord, se racheter une conscience en créant une fondation, en faisant de la philanthropie n’est pas la solution. À ce sujet je vous invite à lire cet excellent article sur Bill Gates et le philantro-capitalisme, où l’art de faire croire que l’on donne tout en remplissant son portefeuille.
Je vous ne parlerai pas non plus de rentrer dans cette démarche née à la fin du XXe siècle qu’est la RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises).
Je pense que le mot « Greenwashing » existe en grande partie à cause des politiques RSE bidon mises en place par les grands groupes pour redorer leur image et continuer à gagner des parts de marché.
Pour avoir discuté avec un bon nombre de responsables RSE, les personnes à ce poste ont majoritairement aujourd’hui pratiquement zéro marge de manœuvre pour impulser de véritables dynamiques de changement à grande échelle dans les entreprises. Et je ne vous parle pas des budgets qu’ils ont…
Je ne vous parlerai pas non plus du travail plus que nécessaire fait par des associations et ONG qui sont sur le terrain en train de planter des arbres, aider des personnes dans le besoin ou mener toute autre action louable . Malheureusement, une bonne partie des associations et ONG travaillent dans l’urgence, car il y a effectivement urgence. En revanche, elles ne traitent pas le mal à la racine et se battent comme elles peuvent pour faire face au rouleau compresseur capitaliste, qui tue la nature et les hommes.
Malheureusement beaucoup d’entre elles acceptent des fonds des entreprises qui créent le problème à la base. Comment refuser de l’argent pour payer les salariés et autres frais fixes de l’association / ONG et continuer le combat ? C’est très difficile… je ne blâme personne.
La réalité c’est que bon nombre d’associations et ONG ont laissé rentrer le loup dans la bergerie et se retrouvent à devoir lui rendre des comptes.
Conflit d’intérêts assuré ! Si le système doit changer, malheureusement les associations et ONG qui sont dépendantes de financements de grandes entreprises ne peuvent structurellement et financièrement pas engager cette démarche.
Donc, qu’est-ce qu’ils nous restent ? Une politique inféodée aux intérêts économiques des multinationales qui financent nos élus et font pression sur eux à grand coup de lobbying.
Des citoyens qui font du mieux qu’ils peuvent pour comprendre ce qu’il se passe entre syndromes de l’autruche, do it yourself et dépression climatique.
Ce qu’il nous reste ? C’est nous, les entrepreneurs.
Le capitalisme est la racine du problème, doit-on l’arracher d’un coup sec ? Je ne suis pas de cet avis-là. Le capitalisme peut être la racine de la solution à la crise écologique et sociale que nous vivons déjà.
Je vous parle ici de modèles entrepreneuriaux très novateurs. C’est le genre de modèles qui proposent des alternatives aux plastiques plutôt que de faire interdire la vente de couverts en plastique. C’est le genre de modèles où la demi-mesure n’a pas sa place.
On parle aujourd’hui d’approches comme For Benefit Corporations (les entreprises à mission ), ou encore de B-Corps ou Conscious Capitalisme.
Autant de modèles qui souhaitent changer le système économique actuel sans décroissance, sans le détruire, mais en l’adaptant aux enjeux sociaux et environnementaux.
Il ne s’agit pas uniquement des stigmatisés (dont je fais partie) véganes, bobos, écolos, utopistes qui se déplacent en vélo en bambou et font pipi sous la douche, il s’agit aussi d’entrepreneurs à succès, d’intellectuels, scientifiques, grandes fortunes et philosophes reconnus.
Tous secteurs confondus, allant de la mode à l’industrie de la santé et de l’agroalimentaire, en passant par la grande distribution et la finance. Quel que soit le secteur où vous opérez, vous pouvez devenir un acteur à impacts positifs, une entreprise altruiste et humaniste.
Pour rajouter du « cœur » dans votre activité professionnelle, pour changer le monde, il faut savoir casser les codes et « sortir de la maison ».
Tous les dirigeants de ces projets et entreprises ont suivi leur propre transformation avant de transformer leur société. Je vous invite donc à lire cet article-ci.
Il n’existe en revanche pas un modèle d’entreprise humaniste semblable à la perfection. L’humanisme est inhérent à chacun et à ce compte se développe dans les entreprises d’une manière différente à chaque fois.
Sur le chemin de l’humanisme, vous retrouverez :
Et bien d’autres ici
Comment contribuer à la société sans nuire à la vie ?
Arrêtons les calculs économiques court-termiste : repensons le business modèle, voilà ce que l’on s’est dit chez Wyneo.
Repenser son business modèle pour être une société humaniste cela ne veut pas dire qu’on va supprimer le mot « business » de « business model », mais qu’on va trouver des solutions pour mêler business et objectifs sociaux et environnementaux.
Pour contribuer à la société sans nuire à la vie, vous devez donc devenir une entreprise humaniste et cela passe par 5 étapes :
L’argent n’est plus une fin en soi, mais un moyen d’agir !
Plus une structure possède d’argent, plus elle peut appuyer son action, mieux elle peut rémunérer ceux qui travaillent et plus elle peut améliorer la solution.
C’est sympa tout cela, mais économiquement parlant : les résultats ?
Bon, si vous vous êtes posé cette question, c’est qu’il faut que vous relisiez l’article, mais je vous pardonne, elle est légitime tant nos esprits sont profits / rentabilités centrés.
Tous les changements que je vous présente en sont aux prémisses au moment où j’écris ces mots. Mon objectif est de prouver à travers la communauté Wyneo, que l’on peut réunir des personnes remplies de bonnes intentions sous le même toit (qui plus est ici nous sommes tous concurrents sur le papier !), dont le seul but dans la vie n’est pas de devenir célèbre et riche, tout en choisissant la typologie de clients avec lesquels travailler et en ayant des résultats économiques encore meilleurs qu’avant.
Je rajouterais que se mettre au service de… cela nourrit la compassion intérieure qui est selon moi le carburant le plus durable au monde pour alimenter le moteur du bonheur.
Envie de rejoindre notre communauté et réconcilier travail et aspirations profondes ? La porte est grande ouverte ici.
Envie de travailler avec nous ? Découvrez nos services ici
Juste envie de nous rencontrer pour étudier les synergies ? C’est par ici !
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